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Traitement des boues par lits plantés de roseaux : rappels des points clefs de cette technique
Reçu : 1 février 2008;
Publié : 1 février 2008
Résumé
Les lits de séchage de boues plantés de roseaux existent en France depuis le début des années 1990. Ces installations souvent composées de quatre lits, alimentés chacun pendant une semaine en alternance, souffrent de performances insuffisantes avec une siccité qui avoisine seulement 15 % contre 30, voire 35 % au Danemark où la technique est largement répandue. Un nombre supérieur de lits (six à huit, voire plus pour des stations supérieures à 15 000 habitants) dimensionnés globalement pour 50 kg de MES.m2.an-1, permettant des périodes de repos plus longues entre chaque alimentation, serait déjà un progrès. Mais le point essentiel réside dans le respect d'une période d'acclimatation-développement des roseaux à mi-charge, jusqu'à ce que la densité soit au moins de 250 tiges par m2. L'obtention d'une bonne siccité est liée au fait que le(s) lit(s) à vidanger soient soumis à un arrêt de quatre mois avant la vidange qui doit normalement se programmer entre mi-juillet et fin août pour permettre au roseaux de repousser avant l'hiver, sachant qu'il seront réalimentés à mi-charge jusqu'à fin octobre. Pendant l'hiver la production de boues de la station est uniformément répartie entre tous les lits.
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