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Les zones humides ripariennes, puits ou sources de phosphore dans les paysages agricoles ?
Reçu : 12 octobre 2017;
Publié : 12 octobre 2017
Résumé
Les dispositifs enherbés placés dans les zones humides ripariennes permettent l'interception et la rétention de polluants agricoles, comme le phosphore apporté par l'érosion des parcelles agricoles situées en amont. L'objectif de cette étude est d'évaluer le risque de remobilisation du phosphore (P) accumulé dans les zones humides d'un bassin versant en Bretagne. Elle a consisté en un suivi des concentrations en P dissous et P particulaire dans la rivière et dans l'eau du sol de zones humides. Le rôle des zones humides ripariennes a été ensuite replacé dans le contexte du continuum du transfert de P le long d'un versant, en prenant en compte les arrivées de P en provenance des parcelles amont (par érosion) et le risque de transfert vers le cours d'eau (par solubilisation). Comme le montre les résultats de cette étude, les zones humides se comportent comme des bioréacteurs capables de convertir le phosphore particulaire accumulé dans les dispositifs enherbés, en phosphore dissous. Avec le temps, les zones humides ripariennes peuvent donc passer du statut de puits de phosphore particulaire à celui de sources de phosphore dissous, plus mobile et plus biodisponible.
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