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Les populations iséroises de petite massette (Typha minima Hoppe) : suivis et perspectives de restauration
Reçu : 13 février 2018;
Publié : 13 février 2018
Résumé
Au cours des trois derniers siècles, les travaux d'aménagement ont considérablement transformé et artificialisé les cours d'eau de piedmont alpin. Parmi les espèces présentes dans ces milieux impactés, se trouve la petite massette (Typha minima Hoppe). Ses populations les plus importantes se situent dans les grands cours d'eau des Alpes françaises comme l'Arve, l'Isère ou la Durance, où elle est protégée au niveau national. A ce titre, après évitement et réduction, les impacts résiduels sur ses populations doivent être compensés. La restauration de populations de T. minima pose des questions auxquelles cet article tente d'apporter quelques réponses. L'étude de la niche écologique de T. minima sur l'Isère montre que l'absence de relation entre les caractéristiques hydrogéomorphologiques de l'Isère et la distribution de cette espèce ne nous permet pas de prédire la présence d'habitats favorables à partir de ces variables. L'étude de la niche nous apprends cependant qu'afin d'optimiser leurs survies, les restaurations de populations devront être réalisées sur des bancs aux berges faiblement pentues à des hauteurs légèrement supérieures au niveau moyen de l'eau. Quant à l'étude des méthodes de transplantation, les premières tendances laissent penser que les trois types de transplantations testées : conteneurs, godets et racines nues, peuvent conduire à l'établissement de populations viables, même si conteneurs et godets donnent de meilleurs résultats après une saison de végétation.
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