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La biosurveillance active pour le suivi de l'état chimique des cours d'eau continentaux
Reçu : 10 décembre 2021;
Publié : 10 décembre 2021
Résumé
Avec le soutien de l’Office Français de la Biodiversité et des Agences de l’Eau, la biosurveillance active via l’utilisation de l’amphipode Gammarus fossarum a été développée pour répondre, entre autres, aux attentes et exigences de la directive cadre sur l’eau (DCE) en termes de suivi de la contamination chimique des cours d’eau continentaux. L’utilisation du biote offre de nombreux avantages pour l’identification et la quantification de substances xénobiotiques. L’expérimentation in situ (encagement) permet de contrôler les organismes tests et la durée d’exposition, rendant possible une comparaison fiable des données obtenues entre stations et au cours du temps. Au-delà d’évaluer la conformité des cours d’eau vis-à-vis de normes de qualité environnementale (NQE), la biosurveillance active, au travers d’indices, permet aujourd’hui de qualifier le niveau de contamination biodisponible des cours d’eau pour de grandes familles de composés chimiques (métaux, hydrocarbures aromatiques polycycliques : HAP, polychlorobiphényles : PCB et plusieurs pesticides dont certains sont interdits depuis longtemps mais que l’on retrouve toujours : DDT, Lindane) et d’identifier quelles sont les substances les plus problématiques. Enfin, ces travaux montrent également qu’évaluer la contamination biodisponible des cours d’eau offre l’opportunité de mieux appréhender et prédire son impact sur les communautés biologiques de ces cours d’eau.
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