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Quelles espèces utiliser pour le génie végétal aux Antilles ?
Reçu : 7 avril 2021;
Publié : 7 avril 2021
Résumé
Dans les Antilles, l'érosion et les glissements de terrain sont fréquents. Pour répondre aux enjeux liés à la prévention des risques et de l'érosion, il est nécessaire de stabiliser les berges de cours d'eau. Afin d'atteindre cet objectif, le génie végétal offre des solutions plus écologiques que le génie civil, traditionnellement employé. On recense peu d'ouvrages de génie végétal en Amérique tropicale, et plus particulièrement dans les Antilles. Les principales préconisations se basent sur l'utilisation d'espèces exotiques alors que ce point chaud de biodiversité abrite une flore indigène grandement diversifiée, pouvant offrir des possibilités pertinentes pour le génie végétal et participer à la restauration des écosystèmes ripicoles. Cet article présente une compilation bibliographique des expériences en génie végétal effectuées dans les Antilles et plus largement en Amérique tropicale. Il propose une méthode visant à identifier des espèces de ripisylve indigènes pertinentes à utiliser pour lutter contre l'érosion des berges de cours d'eau. L'un des volets expérimentaux de cette approche concerne l'évaluation des modalités de multiplication d'espèces cibles pour leur intégration dans des ouvrages de génie végétal. Les premiers résultats concernant une expérimentation de bouturage sur 31 espèces sont ici présentés et confirment leur possibilité de participer au développement du génie végétal dans les Antilles.
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