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Gestion des déjections animales en Norvège

Résumé

Du fait de la concentration actuelle en éléments nutritifs dans les cours d'eau en Norvège, les problèmes liés à la présence de l'azote dans les eaux salées et du phosphore dans les eaux douces sont considérables. De plus, les émissions d'ammoniac constituent un problème non négligeable. Dans les régions où l'élevage est intensif, 85-90 % des terres agricoles sont utilisés pour la production fourragère. Tout cela représente un défi vis-à-vis de la gestion des déjections animales. Les principales causes de pollution dues aux déjections animales sont ; le manque d'information des éleveurs qui ne connaissent pas les besoins réels des plantes ou l'effet des éléments nutritifs contenus dans les déjections ; une fréquente surcharge d'engrais chimiques et particulièrement d'engrais azotés ; le fait que 7 000 à 8 000 fosses de stockage de fumier et lisiers ont besoin d'être réparées ou sont sous-dimensionnées ; le fait que 2 à 3 % des exploitations d'élevage manquent de surfaces pour épandre leurs déjections. La majorité des exploitations parvenant toutefois à un apport équilibré de leurs déjections, l'amélioration des techniques d'épandage est plus tangible que les traitements visant à prévenir les risques de pollution de l'environnement. Une nouvelle méthode, appelée DGI â (Direct Ground Injection), qui permet d'injecter le lisier dans les prairies, représente une avancée importante car elle permet de prévoir l'effet de l'azote, de minimiser les émissions d'ammoniac et rend l'épandage sur les prairies plus attrayant. Un lisier-mètre permettant la surveillance en ligne des quantités de lisier épandues par hectare facilite le dosage des apports en éléments minéraux en fonction des besoins de la prairie ou des cultures.

Auteurs


O.J. SKJELHAUGEN

Pays : France

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